• Au commencement 

    Il y avait tout                     au début

    Tout          dans l'air

    Le moment                l'instant          l'éternité

    Un souffle           une          expiration

    Inspiration

    Et      vînt               le fracas

    Et le         silence

    Et       la                     poussière

    Tout ce que                  je

    Tout ce qu'                   il

    Avec tout ce que                  nous                   étions

    Devînt                   silence

    Eternité

    Souffle expiation

    Inspiration


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  • Tu sais, ils sont passés.
    Un jour, un souffle et il reste de la poussière
    Sur le bord du chemin il n'y a rien.
    Qu'un peu de sable gris ou blanc : rien.
    De leur cris, de leurs cavalcades, de leurs biens
    Ne reste que la poudre de leurs os blanchis.
    Ils s'étaient levés, avaient lancé leurs cris.
    A la face du ciel,
    Ils ont jeté leurs désirs
    Et sous le soleil,
    Ils les ont vu mourir.
    Et toujours et encore un nouveau vient
    Et passe.
    Que peux tu dire : rien.
    Ils passent.


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  • Hé mes mots tu ne les comprends pas,
    Mes maux tu ne les cherches pas.

    Aux tréfonds de moi,
    Viens donc! Cours! Poursuis moi !
    Chasse mon âme, chasse mon cœur jusqu'à m'essouffler!
    Et nous pourrons boire à nos amours oubliées.

    Si tu te retournes la grâce d'un instant.
    Que ton bras ou ta main s'attardent encourageant,
    Je le ferais,
    J'arracherais les voiles de ton âme.
    Je te mettrais,
    A nue. A nue toute entière ma belle dame,
    Je violerais,
    Toutes tes apparences pour que tu nous condamnes,
    A la vérité.

     


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  • Ce n'est pas seulement beau, c'est tristement vrai.
    Ah trentaine, quand on peut lire en arrière,
    Parfois sa vie ou parfois juste sa carrière.
    On commence à vouloir tirer un ou deux traits.

    Et bien souvent alors la colère arrivant,
    On regarde son histoire pleine de bavures
    On rage, on reprend, et on sème de ratures,
    Le livre qui attend le chapitre suivant.

    Laissons maintenant s'envoler au loin les rêves,
    Ce ne sont pas des adieux mais juste des trêves,
    Rêveur tu les rattraperas facilement.


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  • De ma coupe sur la table le vin se vide,
    Au fond je jette un œil où seule s'apitoie,
    Une larme. De compassion je remplis et bois,
    Mon verre. Que tu es amer mon vin trop limpide!

    Pourtant tu le sais bien, je ne peux te haïr,
    Mon humeur est comme ton goût, c'est l'aigreur de l'ère,
    Du temps. Dans ton fond se peint une prière
    Que veux tu mon ami, j'y répond sans repentir.

    Je lève à mes lèvres ma coupe écarlate,
    Et je vois le reflet d'un visage que j'écarte,
    D'un trait. Tu brules, mais ta chaleur me fait sourire.


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